OIGNON ROCAMBOLE
C’est un oignon perpétuel dont on ne récolte pas le bulbe mais ses feuilles et ses bulbilles aériennes.
D’origine d’Europe méridionale et d’Egypte, cette plante potagère vivace, de la famille des Alliacées, comporte des tiges vert bleuté de 50 cm. de haut et sont persistantes.
A la fin du printemps apparaissent à l’extrémité des tiges, des inflorescences roses qui donnent ensuite des petits bulbes qui sont rouges à maturité.
Les bulbilles qui ne sont pas récoltés tombent au
sol et s’enracinent.
On laisse généralement les plants pendant 5 ans et on divise ensuite les touffes.
Cet oignon tolère la sécheresse et résiste bien aux maladies.
Les feuilles s’utilisent comme les feuilles de ciboulette. Les bulbilles se consomment à maturité comme des échalotes, les bulbes qui assurent la pérennité de la plante ne se conservent pas bien et leur saveur est forte.
Fin octobre aux jardins familiaux
Les parcelles se préparent pour passer l’hiver. Quelques observations et une question à la fin de l’article :
Certaines sont bêchés et le sol restera à nu tout l’hiver et ne produira aucune matière organique. Le sol étant limoneux la battance va s’installer et sera compacté au printemps.
D’autre un engrais, ici du compost, lui est apporté. Ce compost va nourrir les plantes mais pas la vie du sol, une remarque: il est plus efficace de le répandre au printemps plutôt qu’à l’automne.
Enfin une autre parcelle a ses planches de culture recouvertes par de l’engrais vert, (vesse, radis chinois, moutarde). Il sera fauché au printemps juste après la floraison puis répandu sur le sol pour nourrir la vie du sol. Les passes pieds sont recouverts par du brf.
La question est : qu’elle est la parcelle cultivée en maraichage bio-intensif, celle en conventionnelle et celle en sol vivant ?
Le 10 octobre, tomates et mildiou…
La fin de la saison de la culture de la tomate, en extérieur arrive à grand pas ici au nord des hauts de France. On peut voir le comportement des plants, dans deux parcelles de jardins séparées par 50 mètres mais entretenues par des jardiniers qui ont des pratiques de culture différentes.
La photo de gauche montre des plants qui se sont développés sur un sol dont la vie biologique est mauvaise et malgré l’utilisation répétée de fongicide, le mildiou s’est installé. Une plante résiste plus facilement aux maladies si le sol est vivant et en bonne santé. Les légumes produits auront aussi une meilleure valeur nutritive.
Le datura
Il ne faut pas confondre le datura photo du milieu, son fruit à droite et le brugmansia à gauche.
Ils possèdent tous les deux des fleurs en forme de trompettes mais pour le datora elles sont érigées et pour le brugmansia elles sont tombantes en clochettes. Les brugmansias sont des arbustes, tandis que la plupart des daburas sont des plantes herbacées. Mais ces deux plantes ont les mêmes caractéristiques toxiques, principalement dans leur sève et dans leur graine.
Le datura appartient à la famille des Solanacées. Originaire du Mexique et de l'Amérique de l'Ouest, il se plaît en régions tempérées et sous des températures chaudes.
Plante annuelle à floraison printanière et estivale selon les espèces, il se caractérise par des fleurs d'une vingtaine de centimètres en trompettes allant du blanc au rosé, en passant par le mauve et le jaune très pâle.
Son fruit, de la taille d'une grosse noisette, mûrit en plein été. Il est parfois couvert d'épines et s'ouvre à maturité et contient une réserve de graines.
Le datura stramonium ou stamoine, réunissant les caractéristiques physiques de sa lignée, est surtout connu pour des raisons négatives, à savoir sa toxicité et sa dangerosité à l'ingestion.
La plante est invasive et sensible au gel mais ses graines assurent sa descendance.
Une intoxication au datura peut avoir les pires conséquences. Les symptômes sont invariables et peuvent entraîner la mort.
L'ingestion de datura entraîne :
Le datura a profité de la monoculture de maïs et du tournesol pour progresser depuis le sud jusque dans les Hauts de France.
Le datura étant en floraison quand se fait la récolte de certains légumes verts comme les épinards, les haricots des fragments de la plante peuvent y être mélangés par inadvertance.
Il ne faut pas bruler la plante car sa fumée est toxique.
La fusariose
La fusariose est une maladie cryptogamique provoquée par des champignons du genre fusarium qui survive plusieurs années dans le sol. Lorsque les feuilles sèchent le mycélium produit des spores qui sont dispersées par la pluie et passent l’hiver dans le sol sans être tuées par le gel. Au retour de l’humidité et des chaleurs les mycéliums se développent.
Elle apparait par temps chaud, vers 28°C. et avec un sol humide. Donc éviter un arrosage trop abondant. Elle se développent sur les cultures de tomates, poivrons, mais, etc…
Il faut éviter de consommer régulièrement les légumes atteints car les champignons contiennent des mycotoxines qui sont toxiques.
Cette maladie est favorisée par :
° Un sol léger (dû à trop de travail du sol)
°Une température élevée, 25°C. et à un sol plus
plus froid 18°C.
°Une insuffisance de lumière (cultures trop denses)
°Un sol en permanence humide, par des arrosages trop fréquents
En prévention :
°Pailler le sol
°Faire une rotation des légumes sur 6 ans
°Alléger le sol par des apports de compost mur et limiter le travail du sol.
Dans ce cas,pendant l’hiver, le jardinier a incorporé du fumier de vache riche en azote, dans son sol. Mais le sol de son jardin ne possède plus d’agrégats car il y manque la nutrition correcte pour les champignons et les bactéries le taux de matières organiques étant en dessous de 2%.
L’excès d’azote a favorisé la fusariose et les plants de tomates contaminées ont été encore plus nombreux que les autres années.
Essais de culture d’oignons
Une planche sous dix centimètres de paille, les oignons sont posés sur le sol en février. A la fin mai, la paille est déjà bien réduite. Pour la deuxième planche les oignons sont plantés sur une mini butte de dix centimètres et au ras de sol.
Résultat : des oignons de 400 grammes en moyenne, le plus gros 510 grammes. Avec la météo de cette année pas de différence probante.
Dossier : Les vers de terre
Acheter deux pots de moutarde, pour avoir un poids total d’au moins 600 grammes de moutarde.
Mélanger 300 grammes de moutarde dans 10 litres d’eau et verser la préparation dans un arrosoir.
Sur une surface de 1 mètre sur 1 mètre, répandre le mélange. Attendre Un quart d’heure. Ramasser les vers, lorsqu’ils sont complètements sortis du sol et recommencer l’opération avec un deuxième mélange. Attendre de nouveau un quart d’heure.
Déposer les dans un bac rempli d’eau pour qu’ils puissent perdre la moutarde qui recouvre leur peau. On peu alors les dénombrer, les identifier et les peser. Ensuite on les redépose au sol et de préférence à l’ombre sous une plante.
Jardinage sur sol vivant
Oui il est possible d’obtenir des légumes bien développer et avec une bonne valeur nutritive sans engrais chimiques et avec très peu de travail du sol !!!
La solution : Le jardinage sur sol vivant. Peu de travail du sol, les planches de cultures toujours paillées sauf au début du printemps et apport de matières carbonées en surface : paille, feuilles, carton, brf…
TEST DE GERMINATION de graines de poireau
Pour vérifier la qualité des semences, il suffit de laisser germer les graines sur un support humide pendant la durée de leur germination et à la température adéquate. On utilise en générale 100 graines et on compte les graines qui n’ont pas germé. Pour le poireau le taux de germination garanti, par le GNIS est de 65%. Dans notre test 7 graines n’ont pas germé, le taux est donc de 93%.
LA PIERIDE DU CHOU ou papillon blanc du chou
La génération estivale apparaît en juillet et en août. La principale plante nourricière de l’espèce est le chou. Après l’accouplement des papillons, la ponte des œufs se fera au revers des feuilles par lots de 20 à 50 unités. Les jeunes chenilles se regroupent et s’en prennent à la partie superficielle des feuillages. Puis elles perforent le feuillage dans toute son épaisseur. Les tomates, la sauge, le thym et l’absinthe ont un effet répulsif envers le papillon. L’utilisation d’un filet anti-insectes est un moyen efficace de lutte. Mais il faut s’assurer qu’il n’y a pas de chenille sur les choux avant de les poser.
Œufs du papillon collés sous la feuille
LA MINEUSE DU POIREAU
C’est une mouche blanchâtre de 3 mm. de longueur. Pendant les moins août et de septembre, l’insecte adulte, la mouche, pond des œufs à l’intérieur des feuilles. En se nourrissant, la larve creuse des galeries entre les épidermes foliaires. Ces mines s’allongent sur les feuilles du poireau.
Si l’on coupe toute les parties touchées, on va réduire pendant la repousse des feuilles, la croissance de la plante.
La seule solution en culture biologique est la pose de voile anti-insectes avec un maillage de 0,5 à 0,8 mm. Le voile sera posé sur des arceaux, les feuilles ne touchant pas le voile. Il doit descendre sur le sol où il y sera fixé.
Non protégés protégés
L’hiver approche à grands pas …
PAILLAGE ET REPIQUAGE
Il est possible de semer des haricots et de repiquer des salades malgré le temps sec de ce mois d’août grâce au paillage et avec un arrosage minimal, un par semaine.
Le paillage diminue l’évaporation de l’eau, abaisse la température du sol et évite des plantes adventices annuelles.
La bourrache fait partie de la famille des borraginacées...
La planche est recouverte par un paillage après le semis.
Une semaine après, les plantules sortent du sol. On écarte alors le paillage.
Les salades sont repiquées à l’ombre des carottes et entourées d’un paillage.
ESSAIS DE LA VARIETE DE POMME DE TERRE : CAROLUS
Cette année la variété de pomme de terre CAROLUS a été planté. Elle est vendue comme résistant au mildiou. Aussi aucun traitement anti-mildiou n’a été effectué. Mais le printemps et l’été sec n’a pas permis de vraiment la tester.
On remarque seulement que son port assez aérien, doit permettre le séchage assez rapide de ses feuilles.
La récolte a donné 15,3 kilos pour 12 plants.
Elle est excellente en purée ou en pommes dauphines.
ESSAIS DE REPIQUAGE DES POIREAUX SANS ARROSAGE
Le but de l’essai est de montrer que malgré le temps sec de se début de mois d’août, on peut repiquer les poireaux sans arroser.
La première ligne va être arrosée et les deux suivantes ne vont pas l’être.
Avant de commencer le repiquage, il faut préparer le terrain
Déchargement du compost rue d'Anor le lundi 9 octobre...
Deux semaines après, les poireaux ont tous repris, la deuxième et troisième ligne n’étant seulement qu’en retard.
Ceci n’est seulement possible que si le terrain est suffisamment riche en compost.
Dans un terrain pauvre en compost, il faudra arroser tout les trois jours
ou si l’arrosage n’a été fait qu’au repiquage, après quinze jours voici le résultat.
Deux exemples d’associations :
Semis de radis entre panais et betteraves rouges.
Attention : par forte température, les graines en générale ne germent pas si la température dépasse les 20 degrés.